L’otoplastie se pratique sous anesthésie locale ou générale en ambulatoire et dure maximum 1h30. Elle peut être réalisée sur les deux oreilles ou bien parfois sur une seule oreille, en cas d’asymétrie.
De nombreuses techniques existent, l’important étant d’obtenir un aspect final naturel, exempt d’un certain nombre de déformations ou de faux plis que l’on voit encore de temps en temps. Il faut pratiquer aussi la technique qui évitera les récidives, reconstitution de la déformation initiale ou émergence d’une autre.
L’anesthésie
Le choix de l’anesthésie est le fruit d’une discussion entre le patient, le chirurgien et l’anesthésiste.
- Anesthésie locale pure : Un produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des oreilles
- Anesthésie par sédation intraveineuse : Des produits relaxants aident le patient à se détendre durant l’opération des oreilles. Elle est complétée par une anesthésie locale.
- Anesthésie générale : Le patient dort complètement lors de l’intervention.
L’opération
Le chirurgien fait une incision dans le pli naturel derrière l’oreille.
La peau est ensuite décollée pour accéder au cartilage. Celui-ci est alors remodelé, soit en le fragilisant au moyen d’une petit râpe courbée qui épouse la forme des oreilles (technique de Stenström), soit en plaçant des points de suture non résorbables (technique de Mustardé et Furnas), soit une combinaison de ces deux techniques.
Selon l’indication à traiter, le chirurgien va :
- Remodeler le cartilage afin de redessiner les reliefs normaux ou bien supprimer une partie des cartilages trop développés.
- Procéder à la plicature de la partie haute de l’oreille (l’anthélix) et à l’enfouissement de la partie creuse de l’oreille (la conque).
- Enlever la bande de peau excédentaire pour éviter la création d’un bourrelet. L’incision est alors suturée par un surjet en fil résorbable.
A l’issue de l’intervention, le chirurgien pose un pansement.